source Agence France-Presse / crédit photo: Alexandre Bédard
MONTREAL, 11 mars 2011 (AFP) – Des jeunes français et québécois, étudiants, commerciaux, auteurs dramatiques et policiers ont raconté vendredi à Montréal leurs expériences transatlantiques au Ministre français de l’Education Luc Chatel, qui les a qualifiées de « bol d’oxygène« .
« On me questionne souvent sur le désenchantement des jeunes qui ne regardent que leur nombril« , a-t-il confié à ses interlocuteurs rencontrés à l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) qui organise des échanges internationaux. « Cela fait plaisir de voir des jeunes enthousiastes et qui prennent des risques« .
La plupart étaient de jeunes diplômés français à qui l’OFQJ a facilité une expérience de travail au Québec, généralement d’une durée de six mois, parfois accompagnée d’une bourse.
Ainsi, une jeune fille issue d’une faculté de Besançon (est de la France) travaille à préparer la Biennale de l’art contemporain de Montréal, tandis qu’un jeune Bordelais barbu participe à la promotion du commerce canadien avec l’Inde.
« L’OFQJ a changé ma vie !« , n’hésite pas à déclarer un autre jeune Français dont la carrière dans un grand groupe hôtelier français avait du mal à démarrer et qui a trouvé au Québec d’abord un emploi au ministère du Développement économique et ensuite un poste dans le secteur privé.
De jeunes Québécois ont également profité des échanges: un jeune auteur dramatique est allé montrer ses textes dans trois festivals en Europe et a fini par rencontrer une femme metteur en scène qui doit présenter un de ses spectacles à La Rochelle (sud-ouest de la France).
Et des jeunes femmes de la police québécoise qui travaillent beaucoup dans les écoles de la province francophone sont allées raconter leurs expériences en France « où les rapports avec les étudiants sont bien différents », a dit l’une d’entre elles, Manon Vouligny.
La collaboratrice de M. Chatel et précédente Secrétaire générale de l’OFQJ, Emmanuelle Pérès, a indiqué à l’AFP que ce genre d’expatriation temporaire est souvent bénéfiques à ceux qui connaissent des difficultés. « 75% des jeunes en situation de décrochage scolaire envoyés au Québec ont trouvé au retour soit
études, soit emploi« , a-t-elle dit.
En savoir plus
- Trop audacieux pour nos écoles – Le Journal de Montréal
- Le Québec comme modèle – Le Journal de Montréal
date de création : 2011-03-14 11:50:39
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