Lucy : « j’ai effectué mon stage en télétravail avec une maison d’édition de Montréal »

TÉMOIGNAGE – De mars à juin 2021, Lucy a effectué un stage en télétravail avec une entreprise québécoise, sans quitter son appartement parisien. Réservé aux demandeurs d’emploi, ce nouveau programme a été mis en place entre l’OFQJ et Pôle emploi suite à la pandémie et à la fermeture des frontières canadiennes. En plus des offres proposées sur la banque de stages de l’OFQJ, les jeunes demandeurs d’emploi ont la possibilité de trouver leur stage par leurs propres moyens, et de le soumettre à l’OFQJ pour bénéficier des conditions de l’accord OFQJ – Pôle emploi.

C’est dans ce cadre, et par ses propres moyens, que Lucy est entrée en contact avec son employeur québécois.

Pouvez-vous vous présenter ?

Lucy, 30 ans, Paris ! J’ai effectué un stage de perfectionnement en télétravail pour une durée de 3 mois, au sein de la maison d’édition Planète rebelle située à Montréal.

Comment en êtes-vous venue à faire ce projet ?

J’ai réalisé ce projet dans le cadre d’une reconversion dans le secteur de l’édition. J’ai auparavant travaillé dans la communication digitale pendant 5 années. Ce stage en télétravail s’inscrit bien dans un projet de mobilité au Québec. J’ai effectué un suivi mobilité internationale avec l’Apec, il y a un an et c’est comme cela que j’ai eu connaissance du programme de l’OFQJ. Au départ, je souhaitais effectuer ce stage en présentiel et j’ai envoyé des candidatures spontanées en ce sens. J’ai trouvé une maison d’édition en août 2020 prête à m’accueillir mais malheureusement les frontières n’ont pas rouvert. J’ai donc sauté sur l’occasion du téléstage quand cela a été possible ! Le projet de mobilité est toujours d’actualité, et j’ai bon espoir de pouvoir le réaliser dans les mois à venir.

Pour trouver mon stage, j’ai tout d’abord contacté via LinkedIn des Français.es expatrié.es au Québec et travaillant dans l’édition. J’ai ainsi pu échanger avec deux personnes et recueillir des informations et des conseils sur le secteur. J’ai également réalisé un benchmark des maisons d’édition au Québec et envoyé des candidatures spontanées à celles que j’avais ciblées – en fonction de mes affinités et de leurs besoins, notamment en matière de communication. J’ai aussi réalisé un travail sur mon curriculum vitae afin de l’adapter au format et aux attentes québécoises. J’ai notamment analysé des offres d’emploi afin d’identifier les mots-clés spécifiques au secteur et les qualités recherchées.

Comment se gère le télétravail ? Quelle est l’organisation à avoir pour bien travailler efficacement ?

Pour le télétravail, c’est important de s’organiser un espace de travail confortable et de le ranger chaque soir afin de faire le distinguo entre vie professionnelle et vie personnelle. C’est également important d’organiser ses journées, notamment en fixant ses tâches et objectifs à accomplir chaque jour – de façon réaliste –, en respectant des horaires mais aussi en s’aménageant des temps de pause pour s’aérer et bouger.

Que représente ce stage dans votre parcours professionnel ?

Ce stage me permet de concrétiser mon projet de reconversion, en acquérant une première expérience professionnelle dans le monde de l’édition qui est un secteur de niche assez difficile à pénétrer. Cela me permet également de développer ma connaissance terrain du secteur ainsi que les compétences qui pouvaient me faire défaut.

C’est une expérience enrichissante, humainement et culturellement. C’est également une porte d’entrée dans le secteur.