En 2022, Jérémy a fait le choix de partir six mois se perfectionner dans une entreprise québécoise dans le cadre du programme de stages pour demandeurs d’emploi de l’OFQJ.
Ce programme, développé en partenariat avec Pôle Emploi, permet aux jeunes français éligibles de conserver leurs indemnités chômage (ARE) pendant la durée du stage, tout en se forgeant une expérience internationale.
Comment as-tu eu l’idée de faire un stage au Québec ?
J’ai été diplômé de mon master en marketing et communication en 2019. Je souhaitais avoir une expérience à l’international et j’ai toujours été attiré par le Canada. En 2021, j’ai consulté le site de l’OFQJ et j’ai vu qu’il y avait une annonce pour un stage qui me correspondait comme jeune diplômé à la recherche d’un emploi. Mais malheureusement avec le COVID, l’annonce a disparu.
Mais je n’ai pas lâché ce projet et fin 2021, je me suis connecté sur le site et j’ai vu que l’offre était revenue alors je me suis empressé de postuler parce que ça correspondait exactement à mon parcours : le transport de voyageurs, la mobilité durable, le marketing et la communication. L’offre de stage rassemblait vraiment mes compétences et j’avais envie d’aller au Canada pour expérimenter et avoir une expérience à l’international.
J’ai eu ensuite la chance d’être sélectionné et je me suis envolé au Québec.
Pourquoi avoir choisi le Canada et plus particulièrement le Québec ?
Dans le domaine de la mobilité durable, l’Amérique du Nord est plutôt en « retard » sur ces questions-là. Et j’ai voulu mettre à profit mes compétences et mes diplômes pour ce territoire, pour voir comment ça fonctionnait. Et ça m’a permis vraiment d’avoir une approche différente et d’avoir une expérience internationale.
Partir à l’étranger, en réalité c’est comment ?
Je me suis rendu compte que l’on dit beaucoup que partir à l’étranger c’est “sortir de sa zone de confort” mais finalement, partir au Québec, je trouve que c’est rentrer dans une zone encore plus confortable. La vie là-bas semble beaucoup plus routinière, beaucoup plus paisible qu’elle l’est en France. Donc pour moi, je n’ai pas eu de grandes difficultés, je me suis adapté très rapidement.
En quoi consistait ton stage au Québec ?
Dans l’organisation dans laquelle je travaillais en tant que stagiaire, j’étais chargé de projets en mobilité durable. Je travaillais ainsi sur divers sujets autour de la mobilité durable et de l’environnement. Par exemple, j’ai travaillé sur le projet de tramway à Québec, sur un projet de lutte contre le harcèlement dans les transports. J’ai fait de l’événementiel pour promouvoir également la mobilité durable sur le territoire de la ville de Québec.
Il s’agissait d’une organisation d’une dizaine de personnes. J’ai principalement travaillé avec les autres chargés de projet et ai donc rarement travaillé tout seul. On avait ensuite plusieurs coordinateurs, j’ai donc été managé par plusieurs d’entre eux selon les missions.
En termes d’organisation du travail, le télétravail était à la carte : on devait être à peu près à 40% du temps de travail dans les locaux, ce qui me permettait de m’organiser comme je le souhaitais selon les jours où j’avais plus besoin d‘aller travailler au bureau ou depuis chez moi. J’ai fait aussi pas mal de terrain selon les missions. Donc c’était vraiment divers et varié, autant entre domicile, bureau et terrain.
As-tu un souvenir particulier de ton aventure au Québec ?
Alors j’en ai plusieurs des souvenirs de cette période, mais si je devais en choisir un en particulier, c’est de m’être rendu aux chutes du Niagara.
L’avantage de ces stages de perfectionnement au Québec, c’est que ça permet aussi de voyager pendant ses temps libres et j’en ai beaucoup profité. J’ai voyagé dans 6 provinces sur 10, ce qui est plutôt pas mal (rires). Et ce qui m’a vraiment plu, ce sont les chutes du Niagara : ça m’a beaucoup marqué parce que c’était quelque chose que je voyais de loin et c’était un peu un rêve d’y aller.
L’international dans son parcours qu’en penses-tu ? Ça représente davantage un atout ou un frein ?
L’international dans mon parcours, ça m’a permis d’acquérir de nouvelles compétences, notamment dans la mobilité durable. Et puis ça m’a permis aussi de me rendre compte que, en termes de transports en commun, on était quand même “bien” en France, on avait de beaux transports en commun qui étaient bien financés, bien mieux qu’au Canada, notamment au Québec. Ça permet ainsi de changer de point de vue sur nos outils de travail et ici nos outils de déplacement au quotidien.
Comment l’OFQJ t’a soutenu dans ton projet ?
L’OFQJ m’a beaucoup soutenu déjà financièrement : ce qui m’a permis de participer à l’achat des billets d’avion par exemple.
Et puis l’OFQJ m’a soutenu pendant la préparation, notamment en amont : avec la préparation du dossier pour la demande de permis de travail et je sais que j’avais une coordinatrice qui était toujours disponible. Et puis ensuite sur place, pour répondre quand j’avais des questions d’ordre administratif. L’OFQJ a vraiment été d’une aide très importante dans mon projet.
Un message pour ceux qui hésitent à tenter le pas ?
Si jamais vous êtes éligible au programme : foncez ! Ça vous permet d’avoir une expérience professionnelle à l’international, ce qui n’a pas de prix. Et puis il y a aussi beaucoup d’idées reçues et de fantasmes sur le Québec et plus globalement sur le Canada et ça vous permettra de vous rendre compte de vos propres yeux. Ça sera une belle découverte pour donc … Allez-y !
Les stages pour demandeur d'emploi en télétravail
Demandeurs d’emploi entre 18 et 35 ans, dans l’attente d’une réouverture des frontières avec le Canada, vous aimeriez mettre cette période à profit pour enrichir votre CV ? Les “téléstages” de l’OFQJ vont vous permettre de développer votre expérience outre-Atlantique à distance.
Ce programme, développé en partenariat avec Pôle Emploi, vous permet de conserver vos indemnités chômage (ARE) pendant la durée de votre stage, ou de bénéficier de l’indemnisation de Pôle Emploi au titre d’un stage en France – RFPE (formation).
La banque de stages pour demandeurs d'emploi
Notre banque de stages recense des stages en télétravail avec gratification, proposés par des employeurs partenaires de l’OFQJ. Offres réservées aux demandeurs d’emploi entre 18 et 35 ans inscrits chez Pôle emploi, et sous réserve de l’accord de votre conseiller Pôle emploi.
Les ateliers d'information de l'OFQJ
Quelles sont vos options pour vivre une expérience professionnelle au Québec ? Quel programme de l’OFQJ est le plus adapté à votre situation ? Comment se porte le marché de l’emploi au Québec ? Le Pôle information mobilité de l’OFQJ répond à toutes vos questions, chaque lundi à 15h, à l’occasion d’un webinaire d’information.
Gratuit, sur inscription.