Du 4 au 11 mars 2025, Festival Filministes de Montréal a accueilli la délégation de l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ). Parmi les festivaliers, six jeunes professionnels du cinéma et trois jeunes engagés, venus participer à une semaine riche en activités : projections thématiques suivies de discussions, classes de maître, expositions, séances de pitchs, projections jeunesse, remises de prix et soirées festives.
L’un des moments forts de cette délégation a été la participation des membres au jury pour le prix « Meilleur Court Métrage », remis par Grande Studios. Le prix a été décerné à « Sylvie en liberté » de Sarah Bourdeau. Le jury de l’OFQJ a exprimé son enthousiasme en déclarant :
« Nous décidons de remettre notre prix Coup de cœur du Jury de l’OFQJ à « Sylvie en liberté » de Sarah Bourdeau. Ce film a été pour nous une bouffée d’air frais. Nous soulignons le travail autour du paysage et du territoire, véritable personnage à part entière du film en connexion constante avec la protagoniste que nous avons adoré suivre. Un personnage complexe, qui ne s’enferme pas dans une seule définition de la femme forte. À la fois indépendante et attachée à son entourage. Portée avec brio par Anne Lapierre. Sylvie ne se libère pas juste elle, elle libère l’amour, la mère, le chien, et nous, le public, avec. »
Qu’est-ce qui vous a motivée pour réaliser cette mission en premier lieu ?
J’ai déjà été jury dans un festival de cinéma et j’avais envie de réitérer l’expérience, car les festivals sont d’excellents moments pour le réseautage.
Qu’en avez-vous retiré personnellement et professionnellement ?
J’ai découvert la qualité du cinéma québécois et j’ai découvert un pays que j’ai toujours souhaité visiter. Le festival FILMINISTE est une très belle découverte. C’est un festival qui casse les préjugés et fait en sorte d’inclure et de mettre tout le monde à l’aise. Ils se soucient sincèrement des ressentis de chacun.
Le festival Filministes
Le Festival Filministes, né d’une volonté de repenser et de contrecarrer les inégalités sexuelles, raciales et culturelles dans l’industrie cinématographique, propose une programmation entièrement consacrée aux femmes, aux personnes trans, non binaires, racisées, autochtones, en situation de handicap, queer, lesbiennes, etc. Les films sélectionnés mettent en lumière les réalités particulières de ces personnes et sont suivis de discussions enrichissantes avec des invités choisis pour leur expertise sur les enjeux sociaux, politiques et esthétiques soulevés par les œuvres présentées.
Depuis 2015, plus de 200 personnes ont contribué à ces discussions, faisant du Festival Filministes un espace idéal pour le partage et la progression des idées féministes. En démocratisant la culture, le festival permet aux citoyens de découvrir des films de tous genres et de s’exprimer sur les sujets abordés.
Félicitations à tous les participants de la délégation OFQJ pour leur engagement et leur passion, et un grand bravo à Sarah Bourdeau pour son film « Sylvie en liberté ».
Qu’est-ce qui vous a motivés pour réaliser cette mission en premier lieu ?
Je souhaitais m’investir dans un festival de films engagés, rencontrer à la fois des personnes sensibilisées aux mêmes enjeux que moi et découvrir des films/équipes autour de ces thématiques-là. Je voulais également avoir l’opportunité de réseauter au Québec pour monter un projet d’éducation à l’image en 2026, rencontrer des pro français·es (délégation) et potentiellement créer des collaborations.
Qu’en avez-vous retiré personnellement et professionnellement ?
Professionnellement :
- De nouveaux films à montrer dans mon activité professionnelle
- Un contact pour le projet que je souhaite monter en 2026
- La rencontre du collectif Filministes : inspirant, discussions sur comment collaborer sur un projet similaire en France
Personnellement :
- Le plaisir de retourner au Québec et de retrouver certains espaces et ami·e·s
- Le goût de voyage que je ne peux pas me permettre souvent pour des raisons financières et dû à mon activité professionnelle
- De nouvelles rencontres amicales (délégation) que j’espère maintenir et alimenter
Qu’est-ce qui vous a motivée pour réaliser cette mission en premier lieu ?
J’ai été motivée par les bons souvenirs de mes expériences au Canada, c’est un pays qui me change totalement de mon quotidien. Aussi, ma première participation au festival en mars 2024 m’a motivée à présenter une nouvelle candidature. Je savais que j’en reviendrais grandi.
Qu’en avez-vous retiré personnellement et professionnellement ?
Il s’agit en premier lieu d’une expérience humaine enrichissante qui contribue à mon ouverture d’esprit et qui me semble indispensable à la concrétisation de mes projets professionnels.
Qu’est-ce qui vous a motivée pour réaliser cette mission en premier lieu ?
La chance de pouvoir occuper la position très particulière de jury, je ne suis pas sûre que c’est une opportunité que j’aurais eue en France.
Qu’en avez-vous retiré personnellement et professionnellement ?
Une grande stimulation créative et une envie de diffuser certains des courts-métrages en France.