Source : Ministère des sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative
Jeudi 14 mars, à Ottawa – Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Education populaire et de la Vie associative a signé un nouvelaccord avec son homologue canadien visant à élargir les possibilités demobilité internationale pour les jeunes entre la France et le Canada.
En présence du Premier ministre Jean-Marc Ayrault et du très honorable Stephen Harper, Premier ministre du Canada, Valérie Fourneyron et son homologue canadien Bal Gosal ont signé un nouvel accord portant sur la mobilité des jeunes. Celui-ci vise à simplifier les procédures administratives pour les jeunes ressortissants français et canadiens souhaitant séjourner au Canada ou en France, et à élargir en nombre et en durée les possibilités de séjours.
En vertu de ces nouvelles dispositions, les jeunes Français pourront désormais passer jusqu’à deux ans au Canada, tandis que les jeunes Canadiens verront leurs formalités d’accueil en France simplifiées.
Davantage de permis
Près de 50 000 jeunes Français pourront ainsi venir au Canada au cours des trois prochaines années.
La signature de ce nouvel accord prolonge la volonté du gouvernement français, exprimée à l’occasion du comité interministériel de la jeunesse du 21 février dernier, de permettre l’accès de tous les jeunes à l’offre de mobilité et de diversifier les profils des bénéficiaires.
Selon l’article 4 de l’accord signé aujourd’hui à Ottawa, les conditions suivantes devront être remplies pour qu’une demande de séjour soit désormais recevable :
- Avoir entre 18 et 35 ans à la date de la demande
- Etre titulaire d’un passeport français ou canadien dont la date d’expiration dépasse de six mois la date de fin de séjour prévue dans le pays dont ils ne sont pas ressortissants
- Justifier de ressources financières suffisantes
- S’engager à acquitter les frais et taxes tels que prévus par la législation de chaque pays
- Détenir tous les documents exigés par les deux parties
- Justifier pour toute la durée du séjour, lorsqu’ils ne peuvent être affiliés au régime de protection sociale tel qu’il est appliqué dans le pays où ils séjournent ou si ce régime ne les couvre que partiellement, d’une assurance couvrant, au minimum, les soins de santé (y compris l’hospitalisation) et le rapatriement
- Justifier, pour ce qui concerne les jeunes professionnels titulaires d’un contrat de travail, d’un diplôme, d’une attestation de formation ou d’une expérience professionnelle d’au moins douze mois (…)
Cet accord fixe également les modalités des séjours : ainsi, désormais, la durée maximale autorisée sera de 24 mois. L’accord entrera en vigueur d’ici l’été 2013.
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Source : Ministère des sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative
date de création : 2013-03-18 15:47:51