Délégations engagées dans l’égalité femme-homme : paroles de participantes

8 Mar 2024 | A la une, Actualités

Portraits de participants : 8 mars 2023
Article publié le 8 mars 2024

L’Office franco-québécois pour la jeunesse s’engage activement en faveur de l’égalité femmes-hommes, une cause essentielle pour la promotion de la diversité et de l’inclusion. En cette journée du 8 mars, symbole de la lutte pour les droits des femmes à travers le monde, nous avons le plaisir de vous présenter des témoignages inspirants de participantes et participants de nos programmes engagés. Nous espérons que le récit de leur mobilité encouragera et inspirera d’autres jeunes femmes et jeunes hommes à s’engager et à concrétiser des projets enrichissants au Québec en collaboration avec l’OFQJ.

Le festival Filministes

Le festival Filministes de Montréal est un événement culturel incontournable qui célèbre le cinéma féministe et engagé. Chaque année, ce festival met en lumière des films réalisés par des femmes, abordant des thématiques sociales et politiques variées. À travers une programmation riche et diversifiée, les Filministes offrent une plateforme unique pour promouvoir la diversité des voix féminines dans l’industrie cinématographique, contribuant à l’émergence d’un cinéma inclusif et inspirant.

Romane Nicorosi, lauréate

Qu’est-ce qui vous a motivé pour réaliser cette mission en premier lieu ?

Je travaille dans le secteur de l’audiovisuel et je fais également partie d’une association féministe. Étant convaincue que les médias ont un rôle à jouer dans leur représentation de la société et de certains enjeux féministes, ainsi que par le fait qu’aujourd’hui, il est vital de laisser la place à de nouveaux talents, j’ai donc été conquise par la démarche du festival Filministes.

Qu’en avez-vous retiré personnellement et professionnellement ?

J’ai rencontré des gens très intéressants à tous les niveaux, et j’ai découvert de nombreuses réalisatrices très talentueuses à suivre de près dans le futur !

Florine Doucet

Qu’est-ce qui vous a motivé pour réaliser cette mission en premier lieu ?

J’ai souhaité participer à cette mission au festival de court métrages féministes Filministes à Montréal, car cet évènement réuni deux aspects qui m’intéressent profondément qui sont la cause féministe et le monde audiovisuel.

Qu’en avez-vous retiré personnellement et professionnellement ?

Cette mission m’a permis d’assister au festival en tant que spectatrice à travers des séances de projections qui m’ont profondément marqué artistiquement et m’a permis de rencontrer des personnes avec les mêmes valeurs et intérêts. J’ai également particulièrement apprécié les moments de discussions qui suivaient les projections avec des invités différentes qui ont permis d’aborder différents sujets en lien avec les courts-métrages et les situations politiques actuelles dans le monde ou des problématiques sociales. D’une autre manière, ce festival m’a aussi permis de confirmer que je souhaite évoluer professionnellement dans l’organisation d’évènements culturels.

Quelles activités avez-vous préférées dans cette mission et pourquoi ?

Les séances de visionnage des différents programmes (courts-métrages, clips vidéos et documentaires) demeurent l’aspect préféré de cette mission, pour la diversité des sujet abordés, la créativité des réalisatrices et leur capacité à toucher de différentes façons le public. J’ai aussi particulièrement apprécié les moments de discussions avec les différents invités tout comme les autres moments d’échanges organisés par les filministes lors du festival.

Claire Scnieke-Amiri

Qu’est-ce qui vous a motivé pour réaliser cette mission en premier lieu ?

Les thématiques principales de la mission proposée me tiennent à cœur. J’ai toujours apprécié le Canada, et je souhaitais avoir l’occasion d’y retourner. 

Qu’en avez-vous retiré personnellement et professionnellement ?

J’ai retiré de cette expérience beaucoup de connaissances sur des domaines que j’avais pourtant abordés dans le cadre de mes études et de mon engagement citoyen : promotion des droits (des femmes, des minorités, des étrangers), nécessité de transmission de la mémoire… Mais je les ai découverts du point de vue des concernées, ce qui est une expérience enrichissante sans égal.

Quelles activités avez-vous préférées dans cette mission et pourquoi ?

J’ai apprécié l’exposé à laquelle j’ai participé sur les exilés/réfugiés !

Elles osent en Grand Est

Le programme Elles osent en Grand Est est une initiative inspirante de la Région Grand Est qui vise à promouvoir l’entrepreneuriat féminin et à soutenir les femmes dans la concrétisation de leurs projets professionnels. Grâce à des accompagnements personnalisés, des formations spécialisées et des événements de réseautage, Elles osent encourage les femmes à prendre des initiatives et à développer leur potentiel entrepreneurial. Depuis plusieurs années, un séjour de rencontres professionnelles et inspirantes au Québec est proposé aux lauréates du programme, grâce à la convention de partenariat entre l’OFQJ et la Région Grand Est.

Gaëlle Richard, Co-fondatrice et Directrice Générale de Karbikes

Qu’est-ce qui vous a motivé pour réaliser cette mission en premier lieu ?

Les deux objectifs principaux de ma mission de délégation au Québec étaient la recherche d’inspiration et la communication. Le Québec est réputé pour posséder une certaine « avance » sur le sujet du leadership féminin, une culture de la femme entrepreneure plus installée et plus assumée que ce que l’on peut observer en Europe. Recevoir des témoignages de femmes cheffes d’entreprise au Québec, et échanger avec elles serait donc très certainement inspirant, encourageant et décomplexant. La partie communication permettrait de présenter nos actions régionales à l’international, tant en termes d’aide aux entrepreneures qu’en termes de mise en valeur ne nos projets.

Qu’en avez-vous retiré personnellement et professionnellement ?

Pour ma part, j’ai posé pour la première fois le pied sur le continent américain, et j’ai découvert une culture, de grands espaces, et une façon d’envisager le leadership et l’entrepreneuriat plus ancrée dans la culture. Les échanges, les présentations et les pitchs successifs m’ont permis de questionner ma façon de me présenter et d’expliquer mon projet et mon entreprise, et d’y ajouter une part plus humaine et plus personnelle, d’aborder mon parcours pour captiver davantage l’auditoire, et d’être capable de parler de mon entreprise avec une certaine aisance, fluidité et adaptabilité au public concerné. Je connais déjà bien l’écosystème de startup en France, mais j’ai glané des conseils pour Karbikes en termes de recherche de financements, de gestion des ressources humaines et du rythme de travail, et de mise en avant de la responsabilité environnementale et sociétale de l’entreprise.

Anne Duchemin, Cheffe d'entreprise

Qu’est-ce qui vous a motivé pour réaliser cette mission en premier lieu ?

Ma motivation principale pour cette mission était l’envie de m’inspirer des femmes leaders, et entrepreneures d’outre-atlantique, découvrir la culture québécoise et une nouvelle ville

Qu’en avez-vous retiré personnellement et professionnellement ?

Cette mission m’a permis de faire une pause dans le montage de mon projet entrepreneurial, de prendre de la distance et de confirmer les idées que je pouvais avoir pour revenir avec une vision plus structurée de ce dernier. Cette mission m’a également permis d’assoir la confiance que je peux avoir dans ma vision de l’entrepreneuriat et mon envie de la transmettre et de la partager à d’autres et notamment des plus jeunes.

L’Université féministe d’été de l’Université Laval

L’Université féministe d’été de l’Université Laval est un rendez-vous majeur pour les personnes intéressées par les études de genre et l’égalité femme homme. À travers des cours, des conférences et des ateliers animés par des expert·e·s reconnu·e·s dans le domaine, l’Université féministe d’été offre un espace d’apprentissage et de débat stimulant sur les théories féministes contemporaines, les enjeux de l’égalité des genres et les luttes pour les droits des femmes. En favorisant la réflexion critique et la remise en question des normes sociales, ce programme contribue à la construction d’une société plus égalitaire et inclusive.

Charlotte Chapelot, étudiante

Qu’est-ce qui vous a motivé pour réaliser cette mission en premier lieu ?

L’année dernière, l’OFQJ a envoyé un mail à mon master en études de Genres pour nous faire part de leur collaboration avec l’Université féministe d’été de l’Université de Laval. Je n’ai malheureusement pas pu y assister. Cette année, étant en échange international à l’Université de Montréal au Québec, j’ai voulu participer à cette université d’été et me rendre sur place. C’était pour moi l’occasion d’approfondir encore un peu plus les connaissances acquises au cours de mes deux années de master et d’assister à des conférences passionnantes sur des sujets variés.

Qu’en avez-vous retiré personnellement et professionnellement ?

Durant cette semaine, j’ai appris énormément de choses sur des sujets très divers. J’ai pu suivre des conférences sur la résistance féministe sur Instagram et TikTok, sur l’origine du mouvement Me Too ou encore sur le handicap et les violences systémiques. Tous ces sujets m’ont permis d’élargir ma culture féministe et de me rendre compte des privilèges que je peux avoir.

Quelles activités avez-vous préférées dans cette mission et pourquoi ?

J’ai beaucoup aimé la conférence intitulée « Contrer les offensives réactionnaires antiféministes et racistes : Organiser les résistances » et notamment la partie de Véronique Pronovost, ‘Trois mois au sein du mouvement contre l’avortement aux États-Unis : Ethnographie d’un mouvement social qui « réussit »’. C’est un sujet passionnant et assez peu aborder dans les études féministes. J’ai trouvé fascinant la façon dont elle s’est créé un personnage pour infiltrer ce mouvement et comprendre son fonctionnement. 

Fierté Montréal

Du 10 au 13 août, une délégation de 15 jeunes engagés et militants français se sont rendus à la Fierté Montréal. Cette mission élaborée par l’OFQJ en collaboration avec la Fierté Montréal faisait partie de la programmation spéciale du 55e anniversaire de l’OFQJ. Outre la marche des Fiertés, les participants ont également participé aux Journées communautaires du Festival et à un programme de rencontres et d’activités proposé par l’OFQJ Québec. Une rencontre avec Christiane Taubira, ancienne Garde des Sceaux française et co-présidente d’honneur de la 17e édition du festival Fierté Montréal 2023 était organisée pendant ce temps.

C.

Qu’est-ce qui vous a motivé pour réaliser cette mission en premier lieu ?

Je voulais participer à l’université des mouvements sociaux et des solidarités et j’ai pensé que c’était une bonne manière de m’y intégrer que de rejoindre la délégation franco-québécoise.

Qu’en avez-vous retiré personnellement et professionnellement ?

Personnellement, j’ai vécu une semaine ultra-riche en rencontre et échange de perspectives sur le monde. J’ai trouvé ça génial de pouvoir échanger sur des problématiques sociales et politiques avec des québécois.

Quelles activités avez-vous préférées dans cette mission et pourquoi ?

La cohésion de la délégation s’est très bien faite, ce qui facilite aussi l’intégration générale dans l’université. J’ai pu découvrir de nombreux sujets et associations. J’ai aussi pu faire des liens avec des personnes travaillant dans des associations qui m’intéressent. J’ai préféré les temps de rencontre et d’échange, car ce sont des moments où l’on peut approfondir les sujets vus au cours de la journée à l’UEMSS.

Alexandre

Qu’est-ce qui vous a motivé pour réaliser cette mission en premier lieu ?

En premier lieu, c’est mon rôle de responsable des relations extérieures à Saint-Denis LGBTQI+ et mon rôle de délégué de la Marche des Fiertés Paris-Île-de-France au sein de l’Inter-LGBT.

Qu’en avez-vous retiré personnellement et professionnellement ?

Personnellement, j’ai retiré une réelle connaissance de la mentalité québécoise et des cultures LGBT+ associatives au Québec. Professionnellement, j’ai pu apprendre comment gérer un planning de répartition des heures de travail pour les bénévoles et les salariés à la Marche des fiertés de Montréal, comment gérer les ressources financières et les trouver.

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