Le Premier ministre Jean Charest et la Consule générale de France à Québec, Hélène Le Gal, ont signé jeudi 3 mai, à Québec une entente officialisant la reconnaissance mutuelle de 26 métiers et professions entre les deux pays.

Cet accord permettra d’accélérer le traitement des demandes d’immigration des Français exerçant l’un de ces métiers ou profession.

Et la France rendra la pareille aux Québécois qui voudraient traverser l’Atlantique dans l’autre sens.

L’entente devrait par ailleurs permettre aux immigrants de décrocher plus facilement un emploi correspondant à leurs qualifications.

Le Québec espère pour sa part que cet accord lui permettra de prévenir la pénurie de main-d’oeuvre dans plusieurs secteurs : opticien d’ordonnances, plombier, boucher, soudeur, plâtrier ou encore, mécanicien.

Le risque que le flux migratoire joue en la défaveur de la province et provoque une fuite de main-d’oeuvre vers la France n’alarme pas outre mesure Jean Charest.

« On veut créer un environnement capable d’attirer chez nous des gens de grand talent. Je n’ai aucun doute sur le résultat final. Il y aura des mouvements, mais le Québec sera grand gagnant », a-t-il affirmé.

L’accord signé jeudi porte à 54 le nombre de métiers et professions mutuellement reconnus par Québec et Paris. Une vingtaine d’autres devrait s’ajouter à la liste avant décembre 2010, date de la fin de l’entente de principe signée en octobre 2008 par Jean Charest et le président Nicolas Sarkozy.

 

 

Le Premier ministre Jean Charest et la Consule générale de France à Québec, Hélène Le Gal, ont signé jeudi 3 mai, à Québec une entente officialisant la reconnaissance mutuelle de 26 métiers et professions entre les deux pays.

Cet accord permettra d’accélérer le traitement des demandes d’immigration des Français exerçant l’un de ces métiers ou profession.

Et la France rendra la pareille aux Québécois qui voudraient traverser l’Atlantique dans l’autre sens.

Steven-Paul Pioro

date de création : 2010-06-04 14:54:28

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