11 octobre 2011 – L’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ), en partenariat avec le Ministère des Affaires Etrangères et Européennes, a permis à deux francophones de prendre part à l’Atelier international sur la foresterie communautaire en lien avec l’implantation de REDD+ qui s’est déroulé du 2 au 7 octobre dernier à Québec et au Lac Saint Jean. Cet atelier était organisé par l’Institut EDS, la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique et la Chaire en développement international de l’Université Laval ainsi que l’Université McGill.
L’activité s’est déroulée sur cinq jours et comprend la visite de deux forêts modèles. Les objectifs visent une meilleure compréhension des différentes dimensions de la foresterie communautaire et de l’implantation du mécanisme de REDD+ . Il a réunit des représentants des ONG et des groupes communautaires et autochtones de pays d’Amérique Centrale et du Sud ainsi que de l’Afrique francophone (Mexique, Brésil, Guatemala, Panama, Pérou, Bolivie, RDC, Cameroun, Gabon et Madagascar) ; les communautés forestières et autochtones du Québec ; des représentants gouvernementaux et la communauté scientifique.
Les deux francophones soutenus venaient de Croatie,et du Cameroun. La première est spécialisée dans l’irrigation et la protection des plantations de plantes, le second est doctorant, dont le sujet de thèse est le mécanisme de lutte contre la déforestation (REDD+). Cet Atelier leur a notamment permis sur le plan académique de rencontrer et échanger des perspectives de collaborations futures avec des chercheurs québécois et particulièrement avec ceux du département des sciences du bois et de la forêt de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval et une chercheure du département d’écologie néo-tropicale de la Faculté de biologie de l’Université Mc Gill.
Cet atelier était organisé dans le cadre de l’Année internationale des forêts, décrétée par l’ONU pour 2011, qui a pour but de mettre en lumière la contribution des forêts au développement durable et à l’élimination de la pauvreté. La réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD) est un élément du plan d’action adopté par les Parties à la convention du climat lors de la conférence de Bali en décembre 2007. La REDD, et maintenant REDD+, constitue un intérêt pour les ONG de conservation et de développement local et également pour les investisseurs privés. Mais qu’en est-il pour les communautés forestières et les populations autochtones qui dépendent de la forêt et des ressources qui s’y trouvent pour assurer leur subsistance et leur développement ?
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date de création : 2011-10-11 16:31:23 [img_assist|nid=5958|title=|desc=|link=none|align=right|width=143|height=146]